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Les êtres vivants

Les relations entre

Si on te dit… mutualisme ? Commensalisme ? Si tu n’as pas étudié dans le domaine de la faune, il y a peu de chances que tu aies déjà entendu ces mots. Pourtant, ils définissent des relations qui se déroulent tout autour de nous. 

 

L'ouvrage Biologie de Campbell, qui est extrêmement complet et poussé scientifiquement, utilise un système de + et de - pour mieux expliquer les relations entre les espèces. Le + montre que l’effet sur l’être vivant est positif alors que le - prouve qu’il est négatif. Donc, s’il est noté +/-, cela signifie que l’interaction est positive pour l’un mais négative pour l’autre. Nous allons utiliser ce même système. Le présent article a été écrit en se basant en partie sur ce livre.

De nombreuses relations existent entre les espèces mais nous avons décidé de te partager celles-ci car ce sont les plus communes.

PRÉDATION

C’est l’exemple le plus connu : lorsqu’un prédateur chasse sa proie pour se nourrir. 

Logiquement, c’est donc une relation +/-. 

 

Le saviez-vous ? Pour échapper à la prédation, certaines espèces sont protégées grâce au mimétisme. Un des types de mimétisme consiste à changer son apparence pour devenir effrayante pour le prédateur. Par exemple, la larve de sphinx qui est inoffensive arrive à gonfler sa tête et son thorax pour ressembler au serpent liane qui est venimeux. 

PARASITISME

Ce mot ne t’est sûrement pas inconnu et, comme il l’indique, c’est une relation où une espèce arrive à se nourrir grâce à son hôte, au détriment de celui-ci.
C'est une relation +/-.

 

Il y a des parasites externes, qui restent à l’extérieur de l’autre animal comme par exemple les mouches noires et les humains. Il existe aussi les parasites internes qui peuvent être beaucoup plus dangereux, comme le ténia qui peut pondre ses œufs dans les bovins. Lorsqu'elles éclosent, les larves se développent dans les muscles.

Le saviez-vous ? D’après les biologistes, un tiers des espèces sont parasites. 

COMMENSALISME

C’est lorsque la relation influe positivement sur l’une des espèces mais est sans conséquence sur l’autre (+/0).

 

La nature a un équilibre fébrile et toute interaction a toujours une conséquence aussi minime soit-elle. La relation entre les balanes (petits coquillages blancs) et les baleines peut être considérée comme commensale. Les balanes, qui sont des animaux filtreurs, profitent des déplacements du mammifères pour se nourrir. Ce dernier est rarement dérangé par la présence des balanes mais elles peuvent laisser des marques indélébiles lorsqu'elles tombent.

Le saviez-vous ? Les rorquals à bosse peuvent parfois avoir jusqu’à 450 kg de balanes attachés à eux ! (pas grand chose pour cette baleine qui peut atteindre 40 tonnes !).

Mutualisme

Cette interaction profite aux deux espèces (+/+).

L'exemple le plus connu est celui de la pollinisation. Lorsque les oiseaux où les insectes se nourrissent du nectar des plantes, ils en emportent et le disperse sur leur trajet, permettant ainsi aux fleurs de se reproduire.

Le saviez-vous ? La pollinisation contribue à 35% de la production mondiale de nos cultures alimentaires. Outre cela, cette relation concerne environ 170 000 plantes et 200 000 espèces animales, à hauteur des connaissances scientifiques

Sources :

Biologie 4e édition, Campbell
Baleines en direct
National Geographic

 

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