La sécurité nautique | attitudenordique

La sécurité
nautique

La démocratisation du plein air ces dernières années a permis à de nombreuses personnes de sortir et faire plus d’activités physiques. Aussi excitant que cela paraît, de nombreux néophytes négligent parfois l’aspect sécurité durant leurs sorties sans même s’en rendre compte.

Beaucoup ont été vus et secourus au large du fleuve, surpris par le vent qui se lève ou les courants. Suivent donc des aspects importants à prendre en compte avant de partir sur l’eau, peu importe son embarcation.

1. la communication

Il est important de toujours avoir un moyen de communication approprié selon l’endroit ou tu te trouves. Le cellulaire ne passe pas partout, il faut donc que tu aies avec toi un téléphone satellite, Inreach ou Spot pour assurer ta sécurité et pouvoir appeler quelqu’un en cas de problème. Veilles à le transporter dans un sac ou une pochette étanche.

2. La météo

La météo est imprévisible et peut changer rapidement, que ça soit sur le fleuve ou en montagne. Vérifies les vents, les courants et les intempéries prévus dans les prochaines heures/jours avant de partir. De nombreuses applications sont disponibles pour t'aider dans tes recherches. Vérifies la météo plusieurs fois avant ta sortie et avec plusieurs sources.

3. L'équipement

Trop souvent minimisé, c’est pourtant l’une des parties les plus importantes lors de ta sortie.

Assures-toi que ton embarcation et que ton système de propulsion soient en bon état. Dans le meilleur des cas, emporte avec toi une petite trousse de réparation si tu te déplaces loin. Le VFI est aussi obligatoire. Il a beau être à bord, une fois en mauvaise posture, il est trop tard pour le mettre. Sur le fleuve, le wetsuit est indispensable ! L’eau est à environ trois degrés tout au long de l’année et, tout comme le VFI, une fois dans l’eau, il est trop tard pour l'enfiler. Sans combinaison en néoprène, et dans cette eau-là, tu n'as que X minutes pour t'en extirper avant d’être en hypothermie.

Une trousse de premiers soins est aussi une bonne chose à avoir dans son sac au sec. Autant faut-il savoir s’en servir. Si tu souhaites en apprendre plus sur les premiers soins et comment réagir en cas d’urgence, inscris-toi à l’une de nos formations SIRIUS.

4. Les mammifères marins

Bien trop souvent, la fascination que les gens portent aux mammifères marins prend le pas sur leur capacité à bien gérer la situation, d’une façon respectueuse des animaux. Rares sont les personnes qui leur veulent du mal mais beaucoup n’ont pas conscience de leur impact. Légalement, il n’est pas autorisé à se rapprocher à plus de 100 m d’une baleine, elle peut aller jusqu’à 200 m selon les endroits dans le Saint-Laurent. Les amendes données par Pêches & Océans Canada commencent à 2 000$ pour une première infraction.

Si un mammifère marin sort de l’eau proche de toi, tu n’es pas en faute mais tu dois t’arrêter. Prends le temps de l’observer sans le déranger et attends quelques minutes avant de reprendre ton trajet. Crois-le ou non, l’une de nos sorties a déjà eu 20 minutes de retard à cause d’un trafic de marsouin : un beau problème.

5. planifie ta sortie

La meilleure chose pour éviter les problèmes, c’est la planification. Renseignez-vous sur les règles en vigueur sur le plan d’eau, le trafic des embarcations, mais aussi les sorties d’urgence présentes dans le secteur en cas de problème. Prévenez aussi votre ange-gardien de votre sortie et de ses détails pour qu’il puisse vous porter secours si vous ne rentrez pas à l’heure. Préparer votre équipement à l’avance afin d’être sûr de ne rien manquer une fois sur place.

Le plein air reste une activité imprévisible et même avec la meilleure planification du monde, les choses peuvent changer en dernières minutes. Nous croyons fortement que si l’on prend les mesures nécessaires, les risques s'amenuisent. Il peut parfois paraître niaiseux d’avoir un ange-gardien pour une sortie d’une demie-journée, et cela ne va sûrement te servir qu’une fois sur une centaine, mais cette fois-là, tu seras vraiment content(e) de l’avoir prévenu.

Source : Pêches et Océans Canada